D’après les échos, l’annonce officielle devrait survenir dès demain : le financement participatif en échange de parts sociales devrait être largement facilité en France, en tous cas jusqu’à un certain montant (en « tournée » dans la Silicon Valley, François Hollande a évoqué le chiffre d’1 M€ de capitalisation, pour des investissements de 1000 € par personne).
En effet, aujourd’hui, ce que l’on appelle « crowdfunding » des entreprises, start-up en particulier, est très souvent limité – en France – à des échanges « dons-contre-dons » (e.g. : commande d’un produit en avant-première en échange de financement). Le financement sous forme de prêts existe aussi. Mais le financement en échange de capital (crowdequity en anglais) est plus complexe et plus limité en volume, du fait notamment de contraintes légales liées à la protection – légitime – des épargnants.
En allégeant les formalités (ce qui reste à préciser à ce jour) l’Etat ouvrirait la porte à une plus grande mobilisation des investissements par des particuliers, notamment via des plateforme comme ANAXAGO (www.anaxago.com). En effet, s’il est parfois tentant d’aider une entreprise en création en pré-commandant des produits, ne serait-il pas encore plus motivant de pouvoir facilement investir quelques centaines ou milliers d’euros dans un concept en devenant réellement propriétaire de quelques parts de l’entreprise en création ? Toutes les personnes qui se sont parfois rêvées « business angel » sans avoir le volume financier ou le support juridique nécessaires vont bientôt pouvoir plus facilement passer à l’action !