L’entrepreneuriat accessible à tous ! – le MOOC Effectuation

Cette semaine a débuté le MOOC « Effectuation », proposé par l’EM Lyon et animé par Philippe Silberzahn. Le blog de ce dernier est d’ailleurs une référence sur l’innovation (vous pouvez, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, le retrouver ici).

Fervent utilisateur du système des MOOCs (et intéressé plus que jamais par les questions sur l’entrepreunariat !) je me suis donc inscrit à ce cours. J’ai notamment relevé, dans cette première semaine dédiée à la démythification de l’entrepreneuriat, l’affirmation plusieurs fois répétée que « Tout individu peut être entrepreneur« , qui a donné son titre au présent billet.

Plus généralement, les premières vidéos et les échanges que j’ai pu lire m’ont vraiment plu : concepts simples mais pas simplistes, légèrement iconoclaste, et pas d’esbroufe comme on peut le craindre parfois sur ce type de sujets. Bref, je conseille vivement à tous ceux intéressés par l’entrepreneuriat ET l’intrapreneuriat  de sauter dans le train (les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 14 novembre), d’autant plus que l’effort demandé reste raisonnable : les concepteurs prévoient 2 h par semaine de temps à consacrer, et ce sur 5 semaines. On verra ce que réservent les semaines à venir, mais je ne vois pas comment le retour sur investissement pourrait être négatif !

Dernier point, ce MOOC est hebergé sur la plateforme UNOW, du nom de la start-up du même nom spécialisée dans les MOOC et qui est déjà intervenue sur l’excellent MOOC « ABC de la gestion de projeté, animé par Rémi Bachelet pour le compte de Centrale Lille. Je manque de recul sur la plateforme, qui s’apparente sur la forme Canvas, mais j’ai déjà noté le système de prise de note collaborative via Google Docs parmi les points positifs de l’expérience utilisateur.

 

De qui se MOOC -t-on ?

UniversitéDepuis longtemps, quinze ans au moins, les promesses d’un accès facilité au savoir et aux cours universitaires via Internet existent. Pour autant, lorsque l’on regarde un peu en arrière, on s’aperçoit que le développement effectif de ces concepts a pris du temps. Il existe en effet plusieurs raisons – bonnes ou mauvaises – qui s’opposent à la mise en pratique de cours ouverts sur Internet. Avant de revenir dessus, je note quand même un progrès conséquent : le concept a enfin trouvé un nom et acquis une certaine renommée. On parle en effet désormais de MOOC (massive open online course), ou en français, de Cours en ligne ouvert et massif (moins pratique pour les jeux de mots). Continuer la lecture