En ce jour des droits de la femme, j’ai eu envie de réfléchir sur la place des femmes dans l’innovation et j’ai découvert que c’était un sujet de recherche vaste et fourni.

Notamment je me suis plus particulièrement intéressée à l’innovation genrée, d’abord pour comprendre ce que c’était, et surtout ouvrir la discussion avec nos clients/chefs de projet sur les projets Européens et nationaux. Parce qu’il est nécessaire d’aborder ce sujet dans les réponses à appel à projet et que trop souvent on y trouve un bla bla inapproprié et inintéressant.

L’aventure #JesuisEUcolo (https://www.horizon-europe.gouv.fr/pfue-lancement-de-la-concertation-citoyenne-jesuiseucolo-pour-orienter-la-recherche-europeenne-en ) démarre sur une idée un peu folle de quelques personnes d’un groupe de travail de l’ACI (Association des sociétés de Conseil en Innovation) au cours de l’hiver 2020 : remettre le citoyen au cœur de la recherche et de l’innovation, et du programme cadre Horizon Europe, notamment pour les problématiques environnementales.

I-Lab [1] est le concours pour les start-ups en amorçage, récompensant les innovations les plus prometteuses. Initié en 1999 par le ministère en charge de la Recherche dans le cadre de la loi sur l’innovation et la recherche, le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes a été, depuis, reconduit chaque année avec un double objectif :

1. Détecter et faire émerger des projets de création d’entreprises s’appuyant sur des technologies innovantes ;
2. Favoriser le transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique.

La représentativité des femmes était en hausse ces dernières années, jusqu’à atteindre 20 % de lauréates en 2020. Sur l’édition 2021, ce chiffre est en fort recul, et les femmes ne représentent plus que 13 % des lauréats.

Marjory WACHTEL est Directrice du Développement de BENKEI. Elle est également à titre personnel membre du comité scientifique de Time for the Planet.

En 2019, lorsque j’ai connu Time for the Planet (www.time-planet.com), j’ai suivi avec attention les fondateurs et leur communication si originale de jeunes entrepreneurs à succès, puis j’ai franchi le pas et contacté un des fondateurs afin qu’il me donne plus d’informations sur cette initiative, qui a pour ambition de sauver la planète grâce à l’entreprenariat.

Je me suis rendu compte que mon expérience passée d’expert évaluateur de la Commission Européenne (CE) sur différents programmes de support à la R&I pouvait leur être utile et j’ai proposé mon aide.